Il est l’un des meilleurs attaquants de l’histoire du football ivoirien, peut-être le meilleur tout simplement. Abdoulaye Traoré, plus connu sous le sobriquet Ben Badi était à Ouagadougou dans le cadre de la 5e édition de la Nuit du football africain. Nous en avons profité pour lui arracher quelques mots. Dans cet entretien, il revient sur sa candidature annoncée à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, ainsi que d’autres sujets d’actualité.
Letalon.net : Qu’est-ce que cela vous fait de vous retrouver à Ouaga ?
Ben Badi : Je remercie le peuple burkinabè pour son hospitalité légendaire. Réunir tout ce gotha du football au cours d’une soirée, c’est très important. Je suis fier d’être là comme tous mes amis d’ailleurs. Je remercie le peuple burkinabè d’avoir pris de son temps pour partager ces moments avec nous.
Letalon.net : Quel est votre appréciation de ce match de gala ?
On a essayé de faire ce qu’on pouvait, car on avait en face de nous des jeunes. C’est surtout l’esprit fair-play qui a prévalu au cours de cette rencontre qu’il faut saluer. Je remercie aussi la presse de nous avoir soutenus jusqu’au bout, car c’est grâce à vous que l’événement été d’un très bon niveau.
Letalon.net : Parlez-nous de votre candidature à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) en 2020 ?
Ben Badi : C’est une ambition noble. C’est ce que j’ai appris dans le milieu du football que je vais partager pour le développement du football ivoirien. Je crois que c’est important. C’est encore en 2020 et nous avons le temps de peaufiner notre stratégie.
Letalon.net : Comment expliquez-vous la défaite à domicile de la Côte d’Ivoire face à la Guinée lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019 ?
Ben Badi : Dans le football, l’humilité précède la gloire. Les Ivoiriens ont manqué d’humilité. Il faut reconnaitre qu’aujourd’hui, toutes les équipes ont fait des progrès. Leurs échecs passés leur ont servi de leçon. Je crois que c’est une leçon que les Guinéens ont donné aux Ivoiriens. J’espère qu’ils vont se réveiller.
Yannick BAZIE