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BERTRAND TRAORE (milieu des Etalons):« Je n’ai pas de préférence de poste sur le plan offensif »

Aujourd’hui, il fait partie des cadres importants de l’équipe nationale burkinabè, les Etalons. Et le samedi 13 juin 2015 face aux Comores, Bertrand Isidore Traoré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a confirmé qu’il est désormais le dépositaire du jeu de l’équipe du Burkina. Quarante-huit heures après la victoire des Etalons face aux Cœlacanthes des Comores par 2 buts à 0, Cafonline.com a rencontré le jeune sociétaire du club hollandais de Vitesse Arnhem alors qu’il se préparait à prendre part à un match de gala réunissant à Ouagadougou des professionnels africains pour dire non à Ebola. Bertrand Isidore Traoré est revenu sur le match contre les Comores, de bien d’autres sujets dont son rôle au sein des Etalons et c’est avec émotion qu’il a abordé avec Cafonline.com des blessures régulières de son frère ainé, Alain Traoré.

 

Cafonline.com : Pour votre première sortie avec les Etalons dans ces éliminatoires de la CAN Gabon 2017, vous battez les Comores par 2 buts à 0 mais, on se rend compte que ce ne fut pas évident lors des 45 premières minutes

Bertrand Traoré : C’est toujours bien d’entamer les qualifications par une victoire à domicile et cela fait plaisir. Nous savions que nous partons sur de nouvelles bases et dans ces conditions, il faut toujours bien démarrer. Nous avons eu un début de match difficile face à une équipe des Comores qui est restée dans sa moitié de terrain où elle nous attendait pour nous pousser à l’erreur et en jouant par des contres. Cela nous a un peu perturbé au cours de la première période. Mais, lors de la deuxième partie, nous avons mis un peu plus de fraicheur, de mobilité dans notre jeu en jouant plus vers l’avant et nous nous sommes procurés plus d’occasions en marquant deux buts et personnellement, je suis content pour le résultat.

Est-ce qu’on peut dire que Bertrand Traoré joue avec la malchance en équipe nationale quand on sait qu’il est régulièrement buteur en club ?

Pour marquer, il faut tenter plusieurs fois. J’ai tenté pas mal de fois face aux Comores et ça n’a pas marché. Certes, je n’ai pas eu la chance de marquer mais le plus important, c’était la victoire. Que Bertrand marque ou pas et que l’équipe gagne, c’est le Burkina qui a gagné.

Vous sentez-vous mieux au poste de véritable numéro 10 que dans les couloirs où on vous fait jouer lorsque votre frère ainé, Alain Traoré joue ?

Je n’ai pas de préférence de poste sur le plan offensif puisque je me sens bien partout. A Vitesse Arnhem, mon club, j’ai joué environ six mois comme attaquant de pointe et je viens cette fois en sélection où je joue en numéro 10. En Hollande, on m’a toujours demandé quel est mon poste préféré et je leur ai dit que je ne sais pas. Je peux jouer partout et cela dépend du registre dans lequel, le coach veut que je joue. Si on me met à gauche ou à droite, en pointe ou en 10, dans tous les postes offensifs, je vais donner le meilleur de moi-même pour aider mon équipe.

Au lendemain de votre échec à la CAN Orange Guinée Equatoriale 2015, pouvons-nous dire que c’est un nouveau départ pour vous ou la reconstruction d’une équipe ?

C’est vrai que cette CAN 2015 a été un échec et en football, on ne peut pas tout le temps gagner. Ce n’est pas cet échec qui va nous faire baisser la tête et pour nous, il s’agit de savoir nous relever en travaillant dur pour atteindre le sommet. On peut dire que c’est un nouveau départ pour le coach qui vient d’arriver mais, pas pour nous puisque cela fait quand même un bon moment que le groupe joue ensemble et il y a juste quelques nouveaux. Nous avons fait des erreurs à la CAN que nous devons reconnaitre et corriger. J’espère que nous allons bien les corriger et nous qualifier pour la CAN 2017.

Que pensez-vous de ces observateurs de l’équipe nationale burkinabè qui affirment que le nouveau leader des Etalons, c’est Bertrand Traoré

Je ne peux pas me déclarer leader du groupe parce que je suis encore jeune et continue d’apprendre auprès de mes ainés. Si on parle de leader en équipe nationale, nous en avons dans tous les compartiments comme Bakary Koné en défense, Charles Kaboré, Alain Traoré au milieu de terrain et Aristide Bancé, Jonathan Pitroïpa en attaque. Ce sont eux les vrais leaders de notre sélection. Je suis jeune mais, quand je suis sur un terrain, je ne me vois pas jeune puisque je me comporte comme un vrai professionnel tout en essayant d’apporter le maximum pour mon équipe.

Quelle appréciation faites-vous de votre nouveau coach, Gernot Rohr ?

C’est un coach assez expérimenté qui a fait beaucoup d’équipes en passant dans de nombreux pays. C’est un bon technicien et j’espère que nous allons faire de belles choses ensemble.

Que retenez-vous de votre saison avec votre club de Vitesse Arnhem ?

Déjà en janvier, je n’étais pas assez satisfait de ma moitié de saison même si j’avais pratiquement joué tous les matchs. Avant d’aller à Vitesse Arnhem, mon objectif était de jouer tous les matchs, 90 mn tous les week-ends parce que, c’est ce qui va me permettre de progresser. Même si tu as tous les talents, il faut jouer, apprendre avec les ainés, les coaches pour progresser. Pour cette saison qui vient de s’achever, j’ai joué presque tous les matchs sauf ceux qui se sont joués lorsque j’étais à la CAN 2015. Après, j’ai réussi à m’imposer dans l’équipe en devenant un élément clé avec 17 buts au total dont 14 en championnat. Je suis parvenu à être décisif pour le club et cela fait plaisir. En fin de saison, j’ai tenu à remercier tout le monde à Vitesse puisque, c’est grâce à ce monde que j’ai réalisé cette saison parce qu’ils m’ont bien accueilli, adopté et m’ont tous aidé, joueurs, dirigeants, encadreurs, à progresser.

Qu’est que cela vous fait de voir votre ainé de frère Alain Traoré régulièrement blessé ?

Alain est mon exemple, mon tout et là où je suis aujourd’hui, c’est grâce à lui. En le voyant souffrir de blessures, cela me fait mal au cœur. C’est le football et il faut tout accepter. Les blessures, cela arrive en sport et on ne va pas baisser les bras puisque Alain est un garçon fort et à chaque fois qu’il se blesse, il garde le sourire, travaille deux fois plus pour retrouver son meilleur niveau. J’espère que ces périodes de blessures vont passer pour qu’il revienne à ce niveau qu’on lui connait.

 

 

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