Le miracle n’a pas eu lieu. Alors qu’il était condamné à s’imposer contre l’Ouganda pour espérer un ticket pour les quarts de finale, le Burkina a concédé le nul 2 à 2, vendredi 8 juillet, au stade Mohamed V de Casablanca. 2liminées, les filles de Pascal Sawadogo quittent leur première phase finale de CAN avec un point dans la besace.
Après leurs deux défaites contre le Maroc et le Sénégal, les Etalons disputaient le match de la dernière chance vendredi 8 juillet contre les Ougandaises. Se sachant dos au mur, elles démarraient la rencontre tambour-battant, comme c’est le cas d’ailleurs depuis le début de cette Coupe d’Afrique des nations féminine.
Mais comme à leurs habitudes, les Etalons se montraient maladroits devant les buts et se faisaient même surprendre. Margret Kunihira ouvrait le score pour les Ougandaises à la 8e minute de jeu. Alors qu’elles n’ont toujours pas trouvé le chemin des filets en plus d’une dizaine de tentatives, on commence à se demander comment les Burkinabè arriveront à reverser cette fois la vapeur, cela d’autant plus qu’elles étaient réduites à 10 contre 11 après l’expulsion de Madinatou Rouamba.
Adama Congo dans l’histoire
Mais, la lumière sinon la délivrance arrivait à la 35e minute de jeu. L’intenable Adama Congo se jouait de la défense adverse avant de tromper le portier (1-1). Une joie de courte durée puisque les Ougandaises reprenaient l’avantage grâce une nouvelle fois à Margret Kunhirira (2-1, 38e mn). Presque dans la foulée, Adèle Naomi Kabré égalisait pour les Etalons sur une passe en retrait de Balguissa Sawadogo. Il fallut le coup de sifflet de l’arbitre pour mettre fin à ces dix folles minutes qui ont vu s’inscrire coup sur coup 3 buts.
Malgré les promesses d’une seconde période encore plus prolifique, plus rien ne changera dans ce match. Et ce n’est pas faute d’occasion de but puisque les deux équipes se rendront coup pour coup jusqu’à la fin du match. Un nul qui n’arrange les affaires de personne puisque le Burkina comme l’Ouganda avait besoin des trois points pour espérer accrocher l’une des deux places de meilleur 3e qualificatives pour les quarts de finale.
Un rêve inachevé donc pour le sélectionneur Pascal Sawadogo et ses filles qui ont montré pourtant de très belles choses durant cette phase de groupe.
Par Bouélé Philippe BATIONO
