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CHAMPIONNAT WBC INTERNATIONAL DE BOXE PROFESSIONNELLE: Et de 3 pour Yoyo

1, 2 et… 3 titres WBC international pour Alexis Kaboré dit Yoyo. Le protégé du Ghanéen Koffi Darku Ricketts a battu aux points, le Béninois Fassinou Fattiou à l’unanimité des 3 juges, à l’issue des 12 rounds, le vendredi 1er mai 2015, au Palais des sports de Ouaga 2 000. Avec ce 3e sacre, Yoyo qui était dans le top 8 mondial, devra grignoter des places au classement pour espérer disputer un titre mondial.

La défense du titre World Boxing Council (WBC) international de la catégorie des poids super-coq, entre Alexis Kaboré dit Yoyo et son challenger, Fassinou Fattiou, était un duel à plusieurs niveaux. Avec 24 victoires et une défaite en 25 combats, Yoyo affrontait celui qui lui a infligé le seul revers de sa carrière, alors qu’il faisait ses premiers pas dans le noble art. Un adversaire qu’il connaissait déjà, puisque les pugilistes ont tous deux des entraineurs ghanéens et avait croisé les gants une deuxième fois pour une revanche du Burkinabè.

Le juge belge, Daniel Van de Wiele et le ministre David Kabré levant les mains de Yoyo en guise de victoire
Le juge belge, Daniel Van de Wiele et le ministre David Kabré levant les mains de Yoyo en guise de victoire

Connaissant les forces de son adversaire, c’est donc très concentré que le désormais triple champion WBC international a fait son apparition dans la salle pleine et surchauffée du Palais des sports de Ouaga 2 000. Les deux premières reprises font honneur à leur nom de rounds d’observation. C’est à la 3e reprise que le combat s’emballe véritablement. Plus mobile le Béninois tente d’user son adversaire qui lui se focalisait sur une seule chose : engranger le maximum de points avant que la fatigue ne s’installe. Chose qui sera faite puisque au terme du 4e round, Yoyo menait aux points (39-37, 39-37 et 38-38). Dès lors, poussé par un public qui a profité de la gratuité de l’accès au Palais pour en faire le plein, le détenteur de la ceinture élève son niveau. Les crochets du gauche et les directs du droit s’enchaine et font mouche. De quoi faire douter pendant quelques minutes Fassinou Fattiou. Car, ce dernier retrouvera son courage à la 5e reprise. En effet, emporté par son élan, Alexis Kaboré se retrouve un genou sur le ring, avant de se relever et de se mettre à nouveau en quête de points. Il passera même tout près du KO à la 7e reprise. Mais, son direct du droit ne fera que faire vaciller son challenger. Yoyo est donc logiquement devant aux points, à l’issue de la 8e reprise (77-75, 79-73, 78-74).

A la 12e et dernière reprise, Yoyo envoi son challenger au tapis, en guise d’allégeance
A la 12e et dernière reprise, Yoyo envoi son challenger au tapis, en guise d’allégeance

Conscient de son avantage quasi-définitif, le triple champion WBC international se contente de gérer son avance avec l’application et le sérieux qu’on lui connait tout en guettant, tel un prédateur, des ouvertures à exploiter. Même s’il prend parfois des risques, Yoyo est passé tout près de mettre KO son adversaire aux 10e et 11e reprises. Au dernier round, le public, debout, à accompagner par des acclamations et des cris la victoire de leur champion. Yoyo hyper motiver enverra Fassinou au tapis, sur son séant, en guise d’allégeance. Boureima Alexis Kaboré venait ainsi de décrocher son 3e titre WBC international des poids super-coq à l’unanimité des 3 juges français, nigérian et togolais (116-112, 118-100 et 115-113). Un nouveau sacre qui lui a valu le million de F CFA du ministre des Sports et des Loisirs, le colonel David Kabré.

En lever de rideaux, les boxeurs burkinabè ont fait un sans-faute face aux Ghanéens. Hormis Sié Georges Palenfo qui n’avait pas d’adversaire, Jules Kaboré (lourd-léger) a contraint Yaro Kwabena au jet d’éponge, dans la 7e et avant dernière reprise. Chez les super-welter, Patrice Sou Toké dit Le Bombardier à bombarder Charles Teteh de toute part, l’obligeant à l’abandon, après seulement 3 reprises. Même sort pour l’adversaire de Boniface Kaboré dit Le Python. Après un début de combat équilibré, Joël Sarbah a dû abandonner de peur de se voir au tapis.

Par Philippe Bouélé BATIONO

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