A quelques semaines de l’assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le 12 mars 2021 à Rabat, Jacques Bernard Daniel Anouma a officiellement annoncé sa candidature. En effet, l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a présenté ses ambitions pour le football africain qu’il veut « restaurer ». C’était lundi 21 décembre 2020 dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères à Abidjan.
Recalé en 2012 par la « loi Raouraoua », cette fois pourrait être la bonne pour Jacques Bernard Daniel Anouma. En effet, en attendant la validation officielle des candidatures le 12 janvier 2021, l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a pris les devant en annonçant officiellement sa candidature ce lundi.
Contrairement à 2012, l’ancien membre du comité exécutif de la FIFA bénéficie du soutien du gouvernement de son pays. Et ce n’est pas un hasard si le point de presse s’est déroulé dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. Par ailleurs, plusieurs personnalités étaient présentes à cette rencontre pour témoigner du soutien du premier responsable de l’Etat ivoirien. Il s’agit notamment du ministre des Sports Paulin Danho, du ministre des Affaires étrangères Ali Coulibaly, Laurent Dona Fologo, Albert François Amichia, le général Michel Gueu, Jean-Louis Billon, Alain Richard Donwahi de même que des présidents d’institutions, des dirigeants sportifs…
Union sacrée autour d’Anouma
Toutes ces personnalités et l’ensemble du mouvement sportif ivoirien ont témoigné leur solidarité avec Jacques Anouma et promis de promouvoir et de défendre sa candidature. Le maire de la commune du Plateau Jacques Ehouo a souligné l’expérience de l’homme. Toute chose qui constitue, selon lui, un atout indéniable pour l’essor du football africain. Tout comme lui, les autres intervenants ont indiqué que les qualités d’Anouma et son parcours aussi bien dans le domaine professionnel que sportif permettront « de redorer l’image du football africain et de la CAF » entachée ces dernières années par plusieurs scandales. Quant au ministre des Affaires étrangères, Ali Coulibaly, il a évoqué il a laissé entendre que la candidature d’Anouma est une cause nationale qui requiert le soutien de tous. « La diplomatie ne saurait être en reste et que celle-ci jouera pleinement sa partition. A la croisée des chemins, la CAF a besoin d’un président d’une autre envergure qui n’est autre que Jacques Anouma », foi d’Ali Coulibaly.
Ainsi avec son projet « Servir le football africain », Jacques Anouma veut apporter quelque chose de nouveau : « Je suis candidat pour restaurer notre maison commune ». Pour lui, son engagement et celle de son équipe est déterminante pour l’avenir du football africain. Aussi dès le 12 janvier 2020, date de la validation des candidatures, le candidat compte rencontrer, échanger et convaincre les 54 présidents de fédérations sur le fait que son projet est « le plus ambitieux, le plus réaliste ». Par contre, il a confié qu’il dévoilera le contenu de son projet au moment opportun. « Nous avons les ressources humaines, morales et techniques pour faire de notre football, une référence mondiale », déclare-t-il. Jacques Anouma promet consacrer 100% de son temps à la fonction s’il est élu afin de porter le football africain vers de nouveaux horizons.
Par Yiyé Yannick BAZIE (www.letalon.net)
