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MINISTERE DES SPORTS: Les attentes de Special Olympics

A l’issue de la rencontre du 3 février avec le ministre des Sports et des Loisirs, Dr Taïrou Bangré, des présidents de fédérations ont exprimé  notre micro leurs attentes. Voici celles du président de la directrice exécutive de Special Olympics Burkina, Anick Pikbougoum.

ANNIK PIKBOUGOUM

Annick Pikbougoum, directrice exécutive de Spécial Olympics Burkina

« Notre grande attente, c’est notre statut au sein même du monde sportif »

La rencontre était la bienvenue. Elle a permis à toutes les structures qui travaillent dans le domaine du sport de rencontrer le ministre et d’écouter son message. Nos attentes sont comme celles de toutes les autres structures sportives. Nous attendons de lui beaucoup d’investissement dans le domaine des infrastructures afin que tous les athlètes, sans exception, puissent pratiquer les différents sports qu’ils veulent. Si toutes les autres fédérations ont des structures, nous pouvons profiter de ces infrastructures-là pour préparer les compétitions. Au-delà, nous attendons les différents financements de nos activités. Pour le cas spécifique de Spécial olympics, notre grande attente c’est justement notre statut au sein même du monde sportif burkinabè que nous attendons impatiemment. On nous confond à beaucoup de structures. On croit que ce sont des maux de ventre alors que ce sont des maux d’yeux. Nous faisons le sport, mais il y a des moments où on n’est pas souvent pris en compte comme une structure sportive. Donc nous attendons quand même de ce ministre que la lumière se fasse à ce niveau.

Yiyé BAZIE

 

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