Dans une interview publiée le vendredi 24 août dernier par nos confrères du journal Le Quotidien, le directeur technique national de la Fédération burkinabè de cyclisme, Martin Sawadogo, s’est expliqué sur le mode de sélection des Etalons pour les grandes compétitions, notamment le Tour du Faso.
La 31e édition du Tour cycliste international du Fsso se déroulera du 26 octobre au 4 novembre 2018. A peu plus d’un mois du début de la compétition, le directeur technique national de la Fédération burkinabè de cyclisme, Martin Sawadogo, le manitou de la discipline, a levé un coin de voile sur le mode de sélection des coureurs. « Nous tenons compte de beaucoup de paramètres pour la sélection des Etalons. Le premier critère, ce sont les performances individuelles à des postes donnés », dit-il.
A l’en croire, le cyclisme pourrait s’apparenter au football avec différents postes. Ainsi, pour constituer une bonne équipe, il faut des rouleurs, des sprinteurs ou encore de coureurs bateaux. Ces derniers sont des coureurs très endurants et puissants dont la tâche consiste à chercher de l’eau pour abreuver meurs équipiers et terminer la course. Ce sont donc les meilleurs coureurs du moment dans chacun de ces postes clés qui sont sélectionnés : « Le Tour, ce n’est pas un critérium. C’est plusieurs étapes et il faut que les coureurs puissent supporter les charges du travail et finir avec un bon résultat. »
Mais en plus de la régularité et de la forme, d’autres critères sont déterminants comme « la discipline, l’individualité, la collectivité et l’esprit de cohésion« . En effet, pour le Burkina Faso qui disposera de 3 équipes de 6 coureurs soit 18 coureurs au total avec un entraineur pour chacune des équipes, la discipline s’annonce comme l’élément central et primordial de la réussite. « Un coureur peut être intelligent et savoir rouler. Mais, il faut un technicien pour l’amener à suivre les consignes et les objectifs fixés. Notre objectif de départ, c’est le maillot jaune. S’il nous échappe, nous allons rechercher d’autres objectifs. Et même si nous avons le maillot jaune dès la première étape, il faudra travailler de façon tactique pour le conserver. Et un coureur doit être en mesure de le faire. Il ne suffit pas de faire un sprint ou de rouler à une vitesse de 45 km/h. Un coureur peut le faire, mais gâter toute notre maquette. « , explique-t-il.
Pour rappel, le Tour cycliste international du Faso 2018 se déroulera du vendredi 26 octobre au dimanche 4 novembre 2018. 10 étapes sont au programme pour un total de 2 270,9 km dont 1 190, 9 km de course et 1 080 km de transbordement. il est prévu une incursion au Ghana lors des 2e étape (Manga-Bolgatanga) et 3e étape (Bolgatanga-Pô).
Par Yiyé Yannick BAZIE (www.letalon.net)
