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ABDOULAYE DIABATE, MANAGER GENERAL DE LANFIARA MANAGEMENT SPORT, AGENT DE ARISTIDE BANCE: « Il y a de très bons joueurs burkinabè au niveau de la diaspora ivoirienne »

Agent FIFA, manager général de l’Association sportive de l’Indénié (ASI) d’Abengourou, manager général de Lanfiara Management Sport (LMS), Abdoulaye Diabaté, cet homme aux multiples casquettes est également l’agent de l’international burkinabè Aristide Bancé. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, l’homme revient sur les activités de sa structure, le transfert de son poulain à Al Masry (D1 Egypte). Avec lui, il a été également question des joueurs burkinabè de la diaspora ivoirienne et de ses rapports avec la Fédération burkinabè de football (FBF).

Letalon.net : Parlez-nous des activités de votre structure Lanfiara Management Sport (LMS)

Abdoulaye Diabaté : Nos activités se résument à la gestion de carrière des jeunes footballeurs, à leur éducation sportive et scolaire. Aussi au conseil, notamment dans le domaine du business. Je veux parler des investissements qu’ils pourraient bien réaliser pendant qu’ils sont en plein essor dans leur carrière. Mais aussi de leur reconversion.

Le slogan de LMS est « Ecole d’accord, étude d’abord » qui comporte un volet social. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le volet social a trait à un volet éducatif. Le football est pratiqué à 90% par des enfants issus de familles modestes. Donc, les conditions de vie sont difficiles. Les moyens financiers sont difficiles. Donc, il faut toujours accompagner ces jeunes. Et cet accompagnement part de leur insertion dans les centres de formation les plus huppés. Mais aussi de les accompagner au plan scolaire à travers la distribution gratuite de kits scolaires à chaque rentrée scolaire pour qu’ils puissent en avoir en même temps dans la tête et se bonifier avec les pieds.

Vous êtes agent de joueur FIFA et agent de l’international burkinabè Aristide Bancé qui vient de signer à Al Masry en Egypte. Pourquoi le choix de cette destination ?

Aristide Bancé est ce super garçon qui a cru à un projet sportif que nous avons ficelé une année avant, c’est-à-dire son retour en Côte d’Ivoire pour rebondir.  Dieu merci, nous avons tenté un challenge qui nous a bien réussi. Aujourd’hui, nous sommes partis de l’ASEC d’Abidjan vers Al Masry. Nous avions en son temps beaucoup de propositions. Mais depuis la CAN (Coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017), ce club nous a fait l’honneur et le respect de nous suivre à travers l’envoi d’émissaires jusqu’ici pour voir les différents matches d’Aristide Bancé. Ils n’ont pas lésiné sur les moyens, surtout les moyens humains pour l’avoir dans ce club. Le choix est aussi sportif parce qu’Aristide, même à 33 ans, a toujours envie de performer. Nous allons avec de longues dents en Egypte pour faire monter la barre haut.

Certains éléments du contrat ont été révélés. Mais, qu’en est-il des détails financiers ?

Sauf trahir des secrets professionnels, je pense que les choses ont été bien faites par le club. Les engagements ont été respectés. Nous avons été satisfaits des propositions. Ce qui nous a amené à parapher ce contrat.

Le manager général de LMS, Abdoulaye Diabaté (droite) lors de la soirée de présentation des actions de sa structure

Vous êtes un des partenaires de l’Association sportive de l’Indénié (ASI) d’Abengourou. Quel est votre rôle dans ce club de football ?

Je suis le manager général du club. A ce titre, nous élaborons un projet global au vu des objectifs qui nous ont été assignés pour pouvoir conduire à bien le navire de l’Indénié.

Vous avez dans votre écurie de nombreux jeunes joueurs burkinabè. Parlez-nous de ces derniers.

Il y en a de très bons et qui se dégagent au niveau de la diaspora ivoirienne. Par moment, nous donnons des alertes au niveau du Burkina Faso pour dire que vous avez de très bons gamins ici et qu’il faut que vous soyez regardants. Je vous donne quelques noms. Il y a Seydou Nakanaba qui est un très bon milieu de terrain. Il y a aussi Banao qui évolue à l’ASI d’Abengourou. Nous avons déjà lancé des alertes au niveau du Burkina pour qu’il puisse suivre ces joueurs. Bien attendu, ce n’est pas une fuite de talents ivoiriens parce que s’ils ne jouent pas pour le Burkina, ce sera pour la Côte d’Ivoire.

Quels sont justement vos rapports avec la Fédération burkinabè de football ?

Nous avons de très bons rapports avec la fédération ainsi qu’avec l’encadrement technique des Etalons. Nous avons surtout des rapports très amicaux.

Pouvez-vous rassurez qu’aucune entrave ne sera faite au cas où le Burkina exprimera le besoin de convoquer ces joueurs ?

C’est la chose la plus recherchée. Il ne faut pas voir cela forcément dans un cadre mercantile. C’est la réserve, c’est du potentiel. Et je crois que le Burkina doit être regardant pour avoir ces potentiels parce que la politique globale de la fédération est d’avoir toujours de meilleurs talents.

Comment vous organisez-vous pour détecter tous ces jeunes joueurs ?

Nous organisons des camps de détection qui sont ouverts à tous les jeunes sans exception de nationalité. Après, nous cherchons toujours les origines de ces gamins. Ce qui se retrouvent être des Burkinabè se retrouvent souvent dans les équipes de leur catégorie d’âge. Si le Burkina est intéressé, il vient le chercher dans sa diaspora.

Yannick BAZIE

 

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