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Aristide Bancé : « J’ai beaucoup travaillé pour cadrer mes tirs »

L’attaquant international burkinabè Aristide Bancé a répondu aux questions de ses fans lors d’un facebook-live mardi 7 avril. Ainsi lors des échanges, le joueur de Horoya AC a abordé différents sujets. Nous avons pu transcrire les meilleurs pour votre plaisir. Bonne dégustation !

Quel est ton avis sur la situation actuelle avec la pandémie du COVID19 ?

C’est une maladie qui a surpris tout le monde. On ne pouvait pas imaginer que cette maladie allait toucher autant de personnes et autant de pays. Ce n’est pas facile surtout pour nous. Il faut respecter les mesures. Je suis présentement à Abidjan. Quand nous étions à Conakry, on a donné quelques jours de vacances. J’ai profité aller au Burkina Faso et ensuite venir voir la famille à Abidjan. Mais deux jours plus tard, on a fermé toutes les frontières. En Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, c’est la même situation. Ce qui est plus contraignant c’est le couvre-feu de 21h à 5h du matin.

Comment vis-tu cette période de restriction ?  

Je continue de m’entrainer un jour sur deux afin de garder la forme. Si on ne s’entraine pas, on risque de ne pas être en forme quand les choses reprendront. Je fais aussi attention à mon alimentation.

Que penses-tu de la retraite internationale de Pitroipa ?

C’est difficile. Pitroipa est un bon joueur. C’est quelqu’un qui a encore beaucoup de choses à prouver et à apporter à l’équipe nationale. Cette décision m’a vraiment fait mal. Lors de notre dernier match au Soudan du sud, je retiens ces deux passes décisives qu’il a faites sur mes deux buts. Et juste après, il décide d’arrêter. Lui seul sait pourquoi il a pris cette décision. J’espère qu’il revienne avec nous pour accompagner ces jeunes pour notre dernière Coupe d’Afrique avant de leur laisser la place. Si nous qualifions l’équipe avant de partir, je pense que cela allait faire beaucoup de bien. Je pense sincèrement qu’il va revenir pour nous aider pendant quelques matches avant d’arrêter.

Durant ta carrière, tu as connu une vingtaine de clubs. Lequel t’a le plus marqué ?

Il n’y a pas un seul. Mais plusieurs. Il y a Lokeren en passant par Mayence, Augsbourg, Düsseldorf, Helsinki en Finlande avec qui j’ai joué l’Europa League. Il y a aussi l’ASEC ainsi que Horoya AC. En Afrique, ce sont ces deux clubs qui ont été corrects avec moi.

Tu es connu pour avoir un bon coup de pied. Comment as-tu travaillé cela ?

C’est depuis l’enfance. Il n’y a pas un seul footballeur africain qui dira que tout petit il n’a pas joué au foot les pieds nus. Quand on était petit, on n’avait pas de chaussures, on jouait les pieds nus. J’ai aussi beaucoup travaillé surtout pour cadrer mes tirs. J’ai eu la chance d’avoir ce coup de pied et je remercie le Seigneur pour cela.

Quel est ton message pour le personnel soignant ?

Je leur souhaite beaucoup de courage. Je sais que ce n’est pas facile de se protéger et de soigner en même temps les malades. Je voudrais les rassurer que nous sommes toujours avec eux. C’est ce qu’ils ont choisi comme métier. Et donc quand une situation pareille arrive, ils doivent faire face avec professionnalisme. On a confiance en eux. Quand je vois dans les pays africains, au Burkina ou en Côte d’Ivoire que des personnes sont guéries, ça nous donne le moral. Encore une fois courage à eux.

Propos transcris par Philippe BATIONO pour Letalon.net

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