Le 7 novembre dernier, nous annoncions la possibilité que le match Burkina # Malawi comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2022 se tienne devant un public. Mais, l’espoir n’aura été que de courte durée. En effet, ce mercredi 11 novembre, la Fédération burkinabè de football (FBF) a confié que sa demandé de dérogation a été rejetée par la Confédération africaine de football (CAF). C’est du moins ce qu’explique la FBF dans le présent communiqué.
Communiqué de la Fédération burkinabè de football (FBF)
En réponse à la demande de dérogation du Burkina pour accueillir le public au stade du 4-Août pour le match Burkina # Malawi du 12 novembre 2020, comptant pour la 3è journée des éliminatoires de la CAN 2021, la CAF a répondu à la fédération burkinabè de football par la négative.
Du coup le match Etalons # Flammes se jouera à huis-clos, c’est-à-dire sans la présence du public. La CAF justifie sa décision par le fait qu’elle veut protéger l’intégrité des athlètes et du public afin d’éviter la propagation le Coronavirus. De plus, la confédération africaine de football signale qu’aucun match d’envergure continentale n’a été organisé récemment en présence de spectateurs au Burkina et considère qu’il serait trop risqué de jouer un match de telle importance en présence d’un public.
La CAF regrette donc de ne pouvoir donner une suite favorable à la requête du Burkina, toutefois, exceptionnellement elle autorise la présence maximum de 200 personnes dans la zone VIP. «Ce nombre pourrait être réparti entre la délégation de l’équipe visiteuse et les invités de de la FBF dans la limite autorisée » dit la réponse de la CAF.
La CAF tient à insister que le non-respect du quota susmentionné, fera l’objet de sanctions disciplinaires de la part du pays qui peuvent être le retrait des points et aussi la suspension du stade du 4-Août.
Par conséquent, le FBF invite le public à rester chez lui et suivre le match qui sera diffusé en direct sur les antennes de la télévision nationale et sur les ondes de plusieurs radios de la place.
Par Yiyé Yannick BAZIE (www.letalon.net)
