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COVID19 : Entre suspension des entraînements et autres difficultés, l’EFO peine

Au regard de son intérêt, nous vous proposons in extenso cet article publié par l’Agence d’information du Burkina (AIB) le 2 avril dernier.

L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), une des équipes les plus populaires de la sphère footballistique burkinabè, a suspendu ses entraînements depuis l’apparition du Covid-19 au Burkina Faso, a-t-on appris de son entraîneur Amadou Sampo qui évoque d’autres difficultés. En ces périodes de Coronavirus où toutes les activités sportives ont été suspendues par le ministère des Sports et des Loisirs, beaucoup de clubs de football rencontrent des difficultés.

Plus d’entrainement depuis le 7 mars

Selon le coach de l’EFO Amadou Sampo, depuis leur dernier match contre le Kozaf, son équipe ne s’est plus retrouvée, même pas pour s’entraîner de manière spécifique, Coronavirus oblige et au vue d’un certain nombre de «difficultés» qu’il s’est gardé de nous livrer au téléphone. On ne s’entraine plus», a-t-il dit, précisant que «on avait arrêté depuis notre dernier match avant l’apparition du Coronavirus. On ne s’est même plus retrouvé alors qu’on devait reprendre le 23 mars.

Le maître à penser des « Bleu et blanc » de Ouagadougou indique que « je ne vis avec mes joueurs que sur notre forum WhatsApp ». Même pas de programme de travail individuel comme certaines équipes. « Le programme est laissé aux joueurs eux-mêmes », a-t-il précisé. «Je n’ai pas un programme élaboré pour ça, compte tenu des difficultés que nous vivons. Je n’envoie que des messages d’encouragement aux joueurs », a ajouté coach Sampo. Sans trop préciser la nature des difficultés le technicien stelliste a juste signifié que « il y a des détails qui ne permettent pas de faire un programme».

Des salaires insuffisants

La valeur marchande des joueurs en Europe s’est effondrée de près de 28% et pour l’entraineur de l’EFO, « en Europe c’est professionnel et les gens peuvent actuellement vivre avec ce qu’ils ont pendant des années. Même si le football s’arrêtait aujourd’hui, les joueurs comme Neymar peuvent vivre jusqu’à la fin de leur vie ».

Contrairement au Burkina Faso « les salaires qu’on donne aux joueurs ne leur permettent même pas de tenir un mois. Je n’ai jamais vu un joueur au Burkina qui a fini sa carrière et qui a construit une maison de 10 tôles », s’est offusqué Amadou Sampo.

«C’est une triste réalité. Donc ce que les enfants (à l’EFO : ndlr) prennent c’est pour pouvoir s’occuper d’eux-mêmes, se mettre en jambe et espérer gagner ailleurs. Tout Burkinabè vit au jour le jour du moment qu’on ne peut pas faire d’économie. Aujourd’hui si nous parlons de suspension de salaire, c’est des négociations sinon c’est compliqué. Pour moi c’est de trouver le juste milieu ».

Le technicien de l’EFO dit communiquer même avec les dirigeants de l’équipe et les autres membres de son staff, qu’au téléphone car «tout est fermé».

Source : AIB

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