A l’issue de la rencontre du 3 février avec le ministre des Sports et des Loisirs, Dr Taïrou Bangré, des présidents de fédérations ont exprimé notre micro leurs attentes. Voici celles du président de la Fédération burkinabè de lutte, Pierre Badiel.
Pierre Badiel, président de la Fédération burkinabè de lutte
« On a besoin d’une salle de lutte olympique »
C’est déjà une bonne chose de chercher à rencontrer les responsables de fédérations sportives pour s’enquérir d’abord de leur préoccupation. C’est une rencontre qu’il faut apprécier. Mais, c’est dommage qu’on n’ait pas eu le temps d’échanger. Néanmoins, le ministre a dit qu’il va rencontrer toutes les structures parce que chaque structure est spécifique. A ce moment, on pourra poser le problème et échanger de long en large. Comme vous le savez, nous sommes sortis d’une transition où il y a quand même eu des acquis dans la promotion du sport.
Nous souhaitons que le nouveau ministre aille sur ces bases, sur les acquis qu’on a déjà eu, voire améliore notamment le financement du sport, les infrastructures. Si cela arrive à se faire, c’est dans ces conditions qu’on peut évoluer et pouvoir amener les médailles. Au niveau de la lutte, on a besoin d’une salle de lutte olympique parce que présentement, nous avons plus développé la lutte traditionnelle africaine. Mais pour le domaine de la lutte moderne, on a beaucoup plus besoin d’une salle pour pouvoir pratiquer. Vous avez vu que lors des Jeux africains de Brazzaville, on a pu avoir une médaille sur une vingtaine de pays. Si on a une salle pour s’entrainer, on pourra amener beaucoup de médailles.
Par Yiyé BAZIE