Les travaux de la 38e conférence ministérielle de la CONFEJES ont pris leur envol le mardi 23 février 2021 à Ouagadougou avec l’ouverture de la réunion des experts. Au cours de cette réunion qui précède la conférence des ministres, plus d’une vingtaine de documents seront examinés. L’ouverture des travaux de ladite réunion a été présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’Entrepreneuriat, Salifo Tiemtoré en présence de son collègue en charge des sports et des Loisirs Dominique André Nana.
C’est parti depuis hier mardi 23 février pour la réunion des experts de la CONFEJES. Cette réunion prépare la conférence des ministres qui s’ouvrira le vendredi 26 février. Pendant 48 heures, il s’agira pour les experts d’examiner une vingtaine de documents portant sur les activités de l’institution. Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le secrétaire général par intérim de la CONFEJES Modibo Traoré a traduit la gratitude de l’institution au Burkina Faso qui abrite cette 38e session. Aussi a-t-il saisi l’occasion pour rendre hommage à feu Boureima Ali Harouna, ancien SG de la CONFEJES. Selon lui, la programmation 2020 fortement influencée par la crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19. Toute chose qui, soutient-il a eu un impact sur l’institution et l’a contraint à fonctionner autrement avec notamment l’adoption du télétravail pour assurer la continuité des missions de l’institution. A l’entendre, le contexte de la COVID-19 a amené l’institution à travailler autrement et à acquérir de nouvelles expériences enrichissantes qui doivent être consolidées. A l’en croire, la CONFEJES à l’instar des autres institutions et membres de la charte de la Francophonie a apporté sa modeste contribution en termes de réponses aux conséquences de la pandémie de la COVID-19. Au cours de la présente réunion, il s’agira pour les experts de revenir en détail sur l’ensemble des activités et de convenir des modalités de leur consolidation. « Les jeunes et les sportifs de notre espace francophone doivent continuer à être au cœur de la dynamique marquée par les évolutions accélérées des choses et les phénomènes avec l’indispensable utilisation du numérique dans tous les secteurs d’activités », a-t-il laissé entendre tout en rassurant que dans sa mission d’appui aux politiques publiques de promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs, la CONFEJES continuera à se positionner comme actrice majeure de transformation qualitative pour l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes orientées vers un développement durable. Il n’a pas manqué de saisir l’occasion pour féliciter les jeunes entrepreneurs venus des différentes provinces du Burkina et des autres pays de la CONFEJES qui, à travers leur expositions démontreront la vitalité de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi du Burkina Faso, Salifo Tiemtoré qui a procédé à l’ouverture des travaux de la réunion, a traduit les remerciements du gouvernement burkinabè à la CONFEJES pour la confiance placée au Burkina pour tenir cette importante rencontre. Cette rencontre se tient dans un contexte marqué par la pandémie de la CONVID-19, et il a rassuré les participants que des dispositions ont été prises pour minimiser les risques de contamination et assurer la réussite de cette activité. Il a par ailleurs souligné que des dispositions ont été également prises pour permettre à tous ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement de pouvoir suivre les travaux par visio-conférence. Pour le ministre Salifo Tiemtore, la Jeunesse de la plupart des Etats membres de l’organisation représente une part importante de la population active en âge de travailler. Et devrait de ce fait constituer un atout pour le développement économique et social des différents pays. Pourtant, relève-t-il, cette ressource abondante est confrontée à des problèmes transversaux tels que l’accès limité à une éducation de qualité, à l’emploi décent et durable, à la santé et aux finances et souvent exclus du processus décisionnel local. Il est donc impératif pour la CONFEJES, souligne-t-il de renforcer ses actions en faveur de la promotion de la jeunesse pour plus d’impacts dans les différents pays. « Pour ce faire, la CONFEJES, notre institution commune doit engager des réformes institutionnelles hardies pour maintenir son leadership », a-t-il suggéré. Une vingtaine de documents dont ceux portant sur le rapports d’activités de 2020, la programmation 2021, les réformes institutionnelles, l’évaluation à mi-parcours de la programmation quadriennale 2019-2022, le 18e sommet de la Francophonie, formation des cadres et bien d’autres documents seront examinés par les experts au cours de leurs travaux. Et le ministre les a invité à procéder à un examen minutieux desdits documents afin de pouvoir soumettre des documents de haute facture. Cette session sera marquée par l’élection du nouveau secrétaire général et le Burkina Faso est candidat avec la candidature d’Alexandre Yougbaré.
Par Letalon.net
