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Décès de Francis Ducreux : hommages de la petite reine burkinabè

Travailleur infatigable, Francis Ducreux a tiré sa révérence, samedi 1er mai à Ouagadougou. Plusieurs personnages importants du monde de la petite reine au Burkina Faso ont réagi à la disparition de Francis Ducreux. Nous vous en proposons quelques-unes.

Dominique Nana, ministre des Sports

« C’est avec beaucoup de regret que j’ai appris le décès à Ouagadougou de Monsieur Francis Ducreux à l’âge de 76 ans. Grand amoureux de la petite reine, il a contribué à bâtir ce qui est aujourd’hui, l’un des plus grands tours cyclistes du continent africain, le Tour du Faso.

Francis Ducreux était à l’origine de plusieurs compétitions cyclistes à travers l’Afrique. Avec son décès, le continent tout entier et son cyclisme perdent un grand soutien. Je salue le rôle qui a été le sien dans le développement du cyclisme burkinabè. »

Daouda Azoupiou, ancien ministre des Sports

« Francis Ducreux, je devrais dire Monsieur Tour du Faso, ou la pièce maîtresse du vélo Burkinabè et africain s’est éteint. Le degré de la douleur le dispute à la teneur de la perte que cette disparition occasionne. Malgré le poids de l’âge, ce passionné avalait monts et vallées à chaque édition du Tour du Faso pour résoudre l’épineuse question de son financement. Ce n’était plus un engagement dicté par la recherche du profit. Voir partir chaque édition de la boucle burkinabè était l’unique moment qui illuminait le regard de cet ancien coureur que le Burkina Faso a adopté et qui le lui rendait bien. Le vide va être difficile à combler ».

Ignace Amédée Béréwoudougou, président de la Fédération burkinabè de cyclisme

« Le monde de la petite reine burkinabè pleure son étoile, Francis Ducreux Ouédraogo. Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’immense douleur et la grande tristesse que nous ressentons.  Tu vas manquer au Burkina, ta patrie d’adoption et à l’Afrique toute entière pour laquelle tu étais le Toubabou du cyclisme. Tu as donné ta vie à la petite reine burkinabè. Nous prenons l’engagement de perpétuer ta mémoire et tes œuvres à travers l’épanouissement de cette discipline que tu as tant aimé. »

Laurent Bezault, directeur de courses pour l’Union cycliste internationale (UCI)

 « C’était quelqu’un de très jovial. Un vrai passionné de cyclisme africain. Il a pas mal bourlingué sur le continent. Il était très dynamique. Le Burkina Faso, c’était son pays. Il n’avait pas la nationalité, mais il est toujours resté à Ouagadougou. Il voulait organiser des épreuves régionales pour que les cyclistes africains puissent prendre part aux courses. »

Frédéric Gassmann, ancien chef du service des sports de RFI

« C’était un ami, mon ami. Je le connaissais depuis 1998. À l’époque, il m’avait invité pour suivre le Tour du Burkina Faso. Fidèle auditeur de notre antenne, il voulait entendre parler de cyclisme africain sur nos ondes. Il avait la capacité de convaincre et dernièrement, il avait eu l’idée de relancer le Tour de Djibouti. Il s’occupait de tout, il était infatigable, c’était un pionnier ».

Abdoul Aziz Nikiéma, capitaine des Etalons cyclistes

 « Les mots me maquent car il a fait tellement de choses pour moi et pour le cyclisme africain. C’était un vrai « papa ». Il avait l’habitude d’aller frapper à toutes les portes pour obtenir des sponsors, je me demande comment cela va se passer maintenant ».

Propos rassemblés par Philippe BATIONO 

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