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Infrastructures dans le Centre-est : le FNPSL sur les traces de ses investissements

Des membres du conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) ont visité des infrastructures en souffrance dans la région du Centre-est, le 17 juin dernier. Ainsi, ils ont pu constater de visu si les « infrastructures construites sont conformes à ce qui étaient proposé sur les documents ».

Ces dernières années la fragilité des infrastructures sportives a alimenté à plusieurs reprises les débats. Si certains ont accusé le ministère des Sports, d’autres ont jeté l’opprobre sur les entreprises retenues. Pour se faire sa propre idée de la question, une délégation du conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sports (FNPSL) conduite par Aboubacar Gansoré était dans la région du Centre-est. d’administration du Fonds national pour la promotion des sports et des loisirs.

En effet, le chef de la délégation a laissé entendre : « Vous savez que le travail du bureau c’est bien. Mais, il fallait aller sur le terrain pour se rendre compte que ce que nous avons autorisé est conforme à ce qui a été proposé sur les documents« . Par ailleurs,  Aboubacar Gansoré a expliqué que les objectifs recherchés, au-delà des normes de réalisation, sont de faire en sorte que les infrastructures soient profitables à la population et notamment aux sportifs.

Des insuffisances constatées 

Pas un technicien. Il faut déjà savoir que les infrastructures qui ont été réalisées comportent pour beaucoup des insuffisances. C’est pourquoi nous avons fait l’objet de critique et d’observation. Les insuffisances peuvent être d’ordre technique ou administratif. Ce sont des marchés publics. Comme vous le savez, les marchés publics répondent à certaines réalités dont il faut faire face. En tant qu’institution, notre rôle est de faire en sorte qu’il y ait de moins en moins de plaintes et de critiques sur tout ce que nous allons autoriser. C’est ce que nous recherchons.

Nous pouvons dire que nous avons constaté de part et d’autres, aussi bien du fonds que du ministère des sports que des efforts sont faits pour résorber tout ça.

Dans un marché public, le contrôle fait partie de la procédure. Mais nous allons au-delà du contrôle parce que nous sommes la maitrise d’ouvrage. Nous essayons également à notre niveau de faire en sorte d’avoir des structures pour suivre les travaux afin d’éviter que certaines critiques ne nous parviennent. En cela, nous avons déjà engagé un certain nombre de démarches. Le ministre des Sports et des Loisirs a instruit de travailler avec l’ABNORM. Bientôt, nous aurons des normes que tout le monde sera obligé de suivre pour réaliser nos infrastructures. Nous avons également modifié l’organigramme du ministère pour prendre en compte un secrétaire technique chargé des infrastructures avec un spécialiste du domaine. Ce qui a été fait et il a déjà commencé à assurer le suivi des travaux que les marchés publics vont octroyer.

Au niveau du Fonds également, le Conseil d’administration autorisé l’envoi de deux agents du fonds en formation pour venir également appuyer le suivi de la réalisation des infrastructures sportives. C’est de l’argent public, alors il faut bien l’utiliser.

Gansoré Boubacar, administrateur au FNPSL représentant le MSL

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